[Operation SneakMas] Test : Stealth Bastard

Héritier de Super Meat Boy pour l’aspect plates-formes sans pitié et de Splinter Cell pour l’utilisation des ombres, Stealth Bastard propose un gameplay unique d’infiltration hyper-nerveuse. Dans la peau d’un petit espion glissant de cachette en cachette, il va falloir traverser 28 niveaux en restant à l’abri du regard des robots patrouilleurs et des caméras qui n’hésiteront pas à vous abattre au moindre mouvement.


Ce qui surprend de prime abord pour un jeu d’infiltration, c’est la vue de profil. Graphiquement impeccable sous ses dehors de jeu de plates-formes gentillet enrobé dans une musique électronique entraînante, le jeu de Curve Studios aime pourtant à rappeler au joueur qu’il n’a pas droit à l’erreur.

Les terminaux qu’il faudra hacker pour avancer seront ainsi parfois en dehors du champ de vision des ennemis pendant une durée ajustée à la microseconde, à peine suffisante pour les atteindre. De même, frôlez un ennemi de trop près et vous serez pulvérisé, même si vous étiez invisible. Rajoutez quelques pièges –évidemment mortels – et vous aurez une assez bonne idée de l’ampleur de la tâche qui vous attend.

L’aspect die-and-retry du titre n’est donc pas à démontrer, et ce dès les premiers niveaux. Les derniers demanderont une précision et un timing travaillés, pouvant occasionner de sérieuses crises de nerfs. Comme si ce n’était pas suffisant, Stealth Bastard inclut un éditeur de niveaux et le moyen de les partager en ligne, histoire de montrer au monde entier que vous êtes le plus sadique de tous les constructeurs de forteresses imprenables. L’aspect communautaire ne s’arrête pas là, puisque tous vos temps sont enregistrés et automatiquement classés dans les leaderboards.

L’humour reste malgré tout présent, histoire sans doute de décompresser entre deux essais. Comment ne pas pardonner aux développeurs lorsqu’après avoir été mis en purée par un broyeur, un « Bien fait ! » apparaît sur un mur ? Tout au long du jeu, des messages comme celui-ci viendront vous aider ou vous redonner un peu de pêche.

Les mots manquent pour décrire à quel point Stealth Bastard est difficilement contournable. Sa difficulté et ses graphismes old-school, son ambiance légèrement décalée et surtout sa gratuité finiront de vous convaincre de vous ruer dessus.


L'opération SneakMas continue dans quelques jours, avec un deuxième test de jeu d'infiltration. Guettez le dessous de votre sapin et l'intérieur de votre cheminée.

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